Depuis 1970, les 2 pays négocient un accord pour se partager une zone de 176.000 km² à cheval sur leurs zones économiques respectives.
Dans un entretien publié samedi par le quotidien norvégien Aftenposten, le président russe a estimé "absolument possible" de trouver un accord. "La chose la plus importante est de trouver une solution qui convienne aux 2 parties (...) par le biais d'un compromis raisonnable", a déclaré M. Medvedev. "Ça doit être une solution pragmatique qui ne sera pas remise en cause un jour par l'un ou l'autre des 2 États, ou un de leurs acteurs économiques. Elle doit être légitime et juridiquement défendable", a-t-il dit.
La question devrait être abordée lors d'un entretien entre M. Medvedev et le Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg aujourd'hui mais, selon le ministère norvégien des Affaires étrangères, aucune percée n'est attendue dans l'immédiat.
Les 2 pays s'étaient mis d'accord en 2007 sur un tronçon frontalier de 70 km, dans le Sud de la zone maritime convoitée.
Le Grand Nord, les questions énergétiques, le climat et le désarmement nucléaire seront au programme de cette visite de 2 jours, a indiqué Bjoern Jahnsen, un porte-parole de la diplomatie norvégienne. Une série d'accords devraient être signés aujourd'hui.
Après un déjeuner offert par le couple royal norvégien, le président Medvedev devait déposer le 26 avril une gerbe devant un monument honorant les soldats soviétiques morts au cours de la Seconde Guerre mondiale puis participer à un séminaire d'affaires russo-norvégien. Après la Norvège, il se rendra au Danemark aujourd'hui.
AFP/VNA/CVN