Il s'agissait de la première mission de la NASA pour détecter, mesurer et cartographier les émissions de dioxyde de carbone (CO2) autour du globe produites par les activités humaines ou émanant de sources naturelles ainsi que des puits d'absorption du CO2 comme les forêts tropicales et les océans.
Le CO2 est le principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique.
Lancé dans la nuit, à 9h55 GMT le 24 février depuis la base militaire de Vandenberg en Californie (Ouest), à bord d'une fusée Taurus XL de la société Orbital Science Corporation, le satellite OCO (Orbiting Carbon Observatory) n'a pas pu être largué de la capsule de protection qui s'est écrasée dans l'océan à proximité de l'Antarctique.
"Selon les indications préliminaires, la capsule de la fusée Taurus XL ne s'est pas séparée" du satellite quelque 3 minutes après le lancement, a déclaré lors d'une conférence de presse Chuck Dovale, directeur du lancement à la NASA.
"OCO était une mission importante pour mesurer un élément essentiel du cycle carbonique", a jugé Michael Freilich, directeur de la division science de la Terre à la NASA, soulignant qu'il a fallu près de 8 ans de travail pour développer et construire le satellite.
OCO, une mission de 278 millions de dollars prévue pour durer 2 ans, aurait pour la première fois fourni une image complète et la plus détaillée des émissions de CO2 émises ainsi que des puits d'absorption de ce gaz sur la planète, selon la NASA.
AFP/VNA/CVN