Les 2 pays devaient signer un accord qui couvre l'intégralité de la filière, de la recherche au retraitement des déchets.
Cet accord ouvrira grand les portes du marché italien aux entreprises françaises, comme Areva, EDF et GDF Suez, alors que Rome a annoncé en mai sa volonté de renouer avec le nucléaire, 21 ans après y avoir renoncé lors d'un référendum, afin d'atténuer sa dépendance envers le gaz et le pétrole.
L'Italie, qui dépend aujourd'hui majoritairement du gaz, en particulier russe et algérien, pour produire son électricité compte couvrir 25% de ses besoins grâce au nucléaire.
Rome sera un grand sommet qui verra des avancées majeures, notamment en matière de coopération énergétique, tout particulièrement dans le domaine nucléaire, a déclaré Nicolas Sarkozy, dans un entretien au quotidien La Stampa, publié hier. "Nous développons dans ce domaine une relation très forte et équilibrée entre nos 2 pays et nos grandes entreprises. Je pense bien sûr à EDF et Enel, qui seront les 2 branches de l'axe énergétique transalpin que nous lançons", a-t-il ajouté.
AFP/VNA/CVN