Il a démenti les allégations selon lesquelles les activités nucléaires de Téhéran auraient ralenties, et réitéré le fait que le programme nucléaire du pays est placé sous la supervision directe de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). "Notre coopération avec l'AIEA a comme base le Traité de non prolifération et l'Accord de sauvegarde qui y est lié", a fait remarquer le porte-parole iranien.
L'AIEA mène des inspections régulières sur les sites nucléaires iraniens et les produits des installations d'enrichissement, a indiqué M. Qashqavi, qui a rejeté les propos selon lesquels la coopération entre l'Iran et l'AIEA n'est pas transparente. "Rien n'est caché. Nous coopérons (avec l'AIEA) dans le cadre du Traité de non prolifération et chaque chose est claire et exacte", a conclu le diplomate iranien.
Dans un rapport sur le dossier nucléaire iranien remis jeudi hier au Conseil de sécurité de l'ONU, le directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, a relevé que seules 164 centrifugeuses à gaz, capables de produire de l'uranium faiblement enrichi ont été de nouveau réinstallées au centre iranien d'enrichissement de l'uranium de Natanz depuis décembre dernier, de manière moins rapide que par le passé.
Cependant, le rapport indique que Téhéran refuse toujours de répondre à la demande de l'ONU de cesser ses activités d'enrichissement d'uranium, malgré l'application des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies sur le pays.
XINHUA/VNA/CVN