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Le vice-président américain Mike Pence (gauche) rencontre le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi au palais présidentiel au Caire le 20 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Initialement prévu fin décembre, ce déplacement avait été repoussé après la décision unilatérale du président Trump sur Jérusalem, un choix qui a rompu avec des décennies de diplomatie américaine et avec le consensus de la communauté internationale sur cette question épineuse du conflit israélo-palestinien.
Cette fois, malgré la persistance des crispations doublée d'un contexte politique explosif aux États-Unis, la tournée, qui comprend également Israël, a été maintenue.
M. Pence est arrivé en soirée à Amman où il doit rencontrer dimanche 21 janvier le roi Abdallah II.
Le vice-président s'est rendu plus tôt samedi 20 janvier en Égypte où il a rencontré le président Abdel Fattah al-Sissi, à qui il a souligné le "partenariat stratégique" entre les deux alliés, selon un communiqué de son bureau.
Lors d'une conférence de presse conjointe, les deux dirigeants n'ont cependant pas voulu répondre aux questions pressantes des journalistes qui voulaient savoir s'ils avaient parlé de la décision américaine de reconnaître Jérusalem et du gel de fonds américains à l'agence de l'ONU pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
Le président Sissi a affirmé lors de la rencontre "son soutien au droit du peuple palestinien à établir un État indépendant avec pour capitale Jérusalem-Est", a indiqué de son côté la présidence égyptienne dans un communiqué.
La visite de M. Pence au Caire survient au lendemain de l'annonce par M. Sissi, un allié des États-Unis qui dirige l'Égypte d'une main de fer, de son intention de briguer un nouveau mandat en mars 2018. M. Sissi avait destitué en 2013 le président islamiste Mohamed Morsi démocratiquement élu.