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Un panache de fumée s'échappe du côté syrien de la frontière avec la Turquie, à Hassa près de Hatay, le 20 janvier 2018. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dix personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées dans des bombardements turcs dans la région d'Afrine, a affirmé un porte-parole de la milice kurde qui contrôle la région.
Dans la soirée, la milice a affirmé dans un communiqué qu'elle allait "tenir la Russie pour responsable de ces attaques au même titre que la Turquie". "La Russie sera tenue pour responsable pour tous les massacres perpétrés dans le canton d'Afrine", a-t-elle ajouté.
L'opération, baptisée "Rameau d'olivier", a débuté à 14h00 GMT, a annoncé l'armée turque. Parmi les cibles figurent notamment l'aéroport militaire de Minnigh, selon l'agence de presse turque Anadolu, qui évoque au total 108 cibles touchées.
"L'opération Afrine a commencé de facto sur le terrain", avait déclaré plus tôt le président turc Recep Tayyip Erdogan dans un discours télévisé, citant le nom de l'enclave contrôlée par les Kurdes.
Afrine est tenue par les Unités de protection du peuple (YPG), une milice kurde considérée par Ankara comme une organisation terroriste mais alliée des États-Unis dans la lutte contre le groupe État islamique (EI).
Ankara accuse les YPG d'être la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène une rébellion dans le Sud-Est de la Turquie depuis plus de trente ans et est considéré par Ankara et ses alliés occidentaux comme une organisation terroriste.