>>Espagne : la nuit blanche de Catalans qui veulent le référendum à tout prix
>>Référendum interdit en Catalogne : la police catalane craint des troubles
Le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy lors d'une conférence de presse, le 1er octobre à Madrid. |
Le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy a déclaré qu’il s’exprimait en tant que "Premier ministre d’Espagne, une grande nation", et a ajouté que face à un vote considéré comme illégal par la Cour constitutionnelle espagnole, sa première obligation était "de respecter la loi, et de s’assurer qu’elle est respectée". Le Premier ministre a déclaré qu’il "n’y avait pas eu de référendum", et que l’État espagnol "restait fort, et agissait et réagissait avec toutes ses ressources contre toute forme de provocation".
En dépit du nombre de blessés, M. Rajoy a soutenu que les forces de sécurité avaient agi "avec fermeté et sérénité". Il a affirmé que ce référendum avait produit "des attitudes qui devraient être répugnantes pour quiconque croit en la démocratie", et a tenu les dirigeants catalans pour responsables de ces violences. "Je veux qu’il soit clair que les seuls à avoir agi de manière responsable sont ceux qui ont respecté la loi", a-t-il affirmé, maintenant que son gouvernement avait "fait ce qu’il devait faire".
"Nous sommes le gouvernement espagnol, et je suis le Premier ministre d’Espagne. Nous avons agi selon la loi, et seulement selon la loi, et nous avons montré que notre État démocratique avait les moyens de répondre à cette attaque contre notre unité", a-t-il ajouté. Pedro Sanchez, chef du Parti socialiste, a critiqué autant M. Rajoy que le dirigeant catalan Carles Puigdemont pour ce qu’il a décrit comme "un triste jour pour la démocratie".
Les images de blessés et de matraquages policiers "ne peuvent faire plaisir à aucun démocrate", a-t-il déclaré, exprimant sa "désapprobation des charges de la police".
Xinhua/VNA/CVN