>>La perspective d'un vaccin contre le COVID-19 se dessine
>>L'Europe tire le rideau pour juguler la deuxième vague
Les personnels médicaux traitent un patient infecté par le COVID-19 dans un hôpital de Barcelone, en Espagne. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
L'Espagne compte ainsi 39.756 décès, 411 de plus que lundi 9 novembre, un record pour un seul jour depuis le déconfinement en juin. "Il est possible qu'ils (le nombre de morts) continuent à augmenter dans les prochains jours" étant donnée l'évolution des malades, toutefois "nous voyons qu'il y a une stabilisation nette ces derniers jours" des contaminations, a expliqué lors d'une conférence de presse Fernando Simon, directeur du Centre d'urgences sanitaires du ministère de la Santé.
"Cela fait plusieurs jours que l'incidence cumulée sur 14 jours s'est stabilisée" autour de 525 cas pour 100.000 habitants, a déclaré M. Simon, une tendance observée depuis début novembre, après avoir passé "le pic de transmission" fin octobre. "Nous ne savons pas si ça (cette tendance, nldr) va se maintenir, nous espérons que oui", a-t-il mis en garde.
L'épidémiologiste a affirmé qu'on observait déjà "l'effet" des restrictions prises en Espagne : le 25 octobre, le gouvernement a déclaré un état d'urgence sanitaire, qui implique un couvre-feu dans presque tout le pays et autorise les autorités régionales, compétentes en matière de santé, à prendre des mesures anti-COVID.
Plusieurs régions ont aussi bouclé leur territoire ou ordonné la fermeture des bars et restaurants, et certaines font pression pour suivre l'exemple des pays européens qui ont décrété des confinements à domicile. Le ministre de la Santé, Salvador Illa, a écarté cette éventualité pour le moment, estimant qu'il faut laisser le temps pour voir le résultats des mesures prises jusqu'à présent. Avec près de 1,4 million de cas recensés officiellement, l'Espagne est un des pays européens ayant le plus grand nombre d'infections.