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Le président Emmanuel Macron sur la chaîne de télévision TF1 à Boulogne-Billancourt, près de Paris, le 6 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Interrogé sur TF1, le président-candidat Emmanuel Macron a expliqué vouloir revaloriser les retraites sur inflation dès l'été, "compte tenu des prix" qui ont bondi en raison de la crise en Ukraine. Il a aussi promis de "maintenir un bouclier pour le prix du gaz et l'électricité" et de "maintenir la ristourne à la pompe" si les prix continent de monter.
Autre mesure immédiate, accorder dès cet été "pour les indépendants, des allégements de charges" et la possibilité pour les entreprises de verser une prime sans charges ni impôt, au plafond triplé.
Dans un entretien au Figaro, il a aussi précisé vouloir lancer "les grands chantiers, école, santé, retraite, autonomie, justice, dès la première année".
Et "pour les retraites, il y aura une phase de concertation avec les partenaires sociaux. Mais le mandat est clair (...) ce doit être dès l’automne prochain", a-t-il maintenu.
"J’ai encore une énergie intacte, ce qui me permet de faire des choses de manière plus claire et tranchée qu’il y a cinq ans", a assuré Emmanuel Macron.
Il a d'autre part estimé que "dans le domaine de l'immigration, les résultats sont insuffisants", mais "notre pays n’est pas submergé, comme certains le prétendent, et le +zéro immigration+ n’est ni réaliste ni souhaitable", a-il ajouté. Il veut aussi "faciliter le retour vers leur pays d’origine des étrangers sans titre" de séjour.
"Nous avons renforcé la protection des frontières et durci fortement les conditions d’entrée sur notre territoire dans un contexte où les flux ont considérablement augmenté", s'est-il défendu.
"Une inquiétude est née là-dessus. Je n’ai pas réussi à la calmer, et elle a beaucoup nourri les extrêmes", a reconnu Emmanuel Macron, à propos de sa promesse de 2017 de faire baisser le vote pour les extrêmes.
Il a aussi estimé que "les fondamentaux actuels de l’extrême droite" - terme qu'il utilise systématiquement pour parler de Marine Le Pen - "sont toujours les mêmes : les attaques et le rejet de la République, une base d’antisémitisme - sinon revendiquée au moins cultivée -, une xénophobie très claire et une volonté d’ultraconservatisme".
Le candidat exclut une dissolution de l'Assemblée nationale, qui n'avancerait les élections législatives "que de 15 jours à peine" et pourrait donner "à nos compatriotes le sentiment que l’on jouerait avec le calendrier électoral".
AFP/VNA/CVN