>>A Malte, le pape célèbre la messe devant des milliers de fidèles
>>Le pape attendu à Malte pour prôner l'accueil sur les traces de Saint Paul
>>Le pape salue des fidèles depuis un balcon de son hôpital
Le pape François (droite) salue le frère franciscain Dionysius Mintoff, fondateur du Laboratoire de Paix Jean XXIII, centre d'accueil pour migrants à Hal Far, sur l'île de Malte, le 3 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Je suis disponible", a déclaré le pape à bord de l'avion qui le ramenait à Rome au terme d'une visite-éclair à Malte. "Le Saint-Siège fait tout son possible" pour faciliter un règlement du conflit, a assuré le pape François.
Il a confirmé qu'un déplacement à Kiev faisait partie des options. "Je ne sais pas s'il pourra avoir lieu, ni s'il serait utile", a-t-il cependant souligné.
Une santé capricieuse
Le Saint-Père, 85 ans, est apparu diminué par ses problèmes d'articulations tout au long de son voyage de deux jours à Malte. Pour la première fois, il a dû utiliser samedi 2 avril une plate-forme élévatrice pour monter et descendre de son avion.
"Ma santé est un peu capricieuse. J'ai ce problème au genou qui entraîne des problèmes de déambulation, de marche. C'est ennuyeux, mais ça s'améliore", a déclaré le pape pendant le vol retour. "À mon âge, on ne sait jamais comment finira la partie", a-t-il ajouté.
L'accueil des migrants était au cœur de sa visite à Malte, archipel méditerranéen situé sur une des routes migratoires les plus dangereuses du monde. L'ONU et Médecins sans frontières ont indiqué dimanche 3 avril que 96 personnes avaient encore péri cette semaine au large de Libye après le naufrage de leur embarcation.
François a rencontré dimanche après-midi 3 avril des migrants dans un centre d'accueil pour réfugiés à Hal Far (Sud), le "Laboratoire de paix Jean XXIII", où des réfugiés ukrainiens rejoindront bientôt la cinquantaine de jeunes hommes originaires de plusieurs pays d'Afrique.
Plus tôt dans la journée, le souverain pontife s'était recueilli à la grotte de Saint Paul à Rabat, l'un des principaux lieux de pèlerinage de l'île, que ses prédécesseurs Jean-Paul II et Benoit XVI avaient déjà visitée.
AFP/VNA/CVN