Une voiture détruite après des bombardements de l'armée ukrainienne à Donetsk, le 18 janvier. |
Après deux jours de violents combats, la pression rebelle sur les positions ukrainiennes à l'aéroport était devenue trop forte. L'armée ukrainienne a donc jeté samedi soir 17 janvier dans la bataille au moins une dizaine de chars pour ouvrir un couloir et permettre l'arrivée de renforts et l'évacuation des victimes.
Les forces ukrainiennes ont "nettoyé presque entièrement l'enceinte de l'aéroport", s'est félicité dimanche 18 janvier le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko. Mais elles n'ont pas franchi la ligne de front établie par les accords de paix de Minsk, donc cette opération "n'est pas une violation de la trêve" instaurée début décembre, a-t-il assuré.
Cette contre-attaque a été suivie de tirs d'artillerie qui ont résonné toute la nuit jusqu'au centre-ville de Donetsk et se sont intensifiés au petit matin.
Carte de l'Est de l'Ukraine localisant les derniers combats |
Outre trois militaires tués et 31 blessés en 24 heures (et un quatrième mort dans une autre région), au moins dix civils ont péri dans la région de Donetsk, selon les autorités séparatistes et ukrainiennes.
Les bombardements ont en effet touché plusieurs quartiers résidentiels de Donetsk et le bastion séparatiste ressemblait à une ville fantôme dimanche 18 janvier. Une partie des transports publics ont cessé de fonctionner et les magasins sont restés fermés.
Par la voix du porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, la Russie s'est dite "extrêmement préoccupée du développement de la situation".
Les dirigeants russes ont "fait constamment des efforts de médiation" ces derniers jours, a souligné M. Peskov, indiquant que Vladimir Poutine avait envoyé dans la nuit du 15 janvier au 16 janvier une lettre au président ukrainien Petro Porochenko avec "un plan concret pour le retrait de l'artillerie lourde".
"Malheureusement, la partie ukrainienne a rejeté le plan et n'a fait aucune contre-proposition", a poursuivi M. Peskov.
"La partie russe est prête à user de son influence sur les rebelles pour les convaincre d'accepter une telle option afin d'éviter les victimes civiles", a ajouté le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Mais "l'aéroport de Donetsk doit être placé sous le contrôle des rebelles en vertu des accords de Minsk" signés en septembre, affirme-t-il, en appelant à "une cessation complète des hostilités" et à "un retour immédiat à la mise en œuvre" de ces accords.
À Kiev et dans plusieurs grandes villes du pays, des milliers d'Ukrainiens se sont réunis pour rendre hommage aux plus de 4.800 morts qu'a faits le conflit depuis avril.
Les bombardements ont en effet touché plusieurs quartiers résidentiels de Donetsk et le bastion séparatiste ressemblait à une ville fantôme dimanche 18 janvier. Une partie des transports publics ont cessé de fonctionner et les magasins sont restés fermés.
Par la voix du porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, la Russie s'est dite "extrêmement préoccupée du développement de la situation".
Les dirigeants russes ont "fait constamment des efforts de médiation" ces derniers jours, a souligné M. Peskov, indiquant que Vladimir Poutine avait envoyé dans la nuit du 15 janvier au 16 janvier une lettre au président ukrainien Petro Porochenko avec "un plan concret pour le retrait de l'artillerie lourde".
"Malheureusement, la partie ukrainienne a rejeté le plan et n'a fait aucune contre-proposition", a poursuivi M. Peskov.
"La partie russe est prête à user de son influence sur les rebelles pour les convaincre d'accepter une telle option afin d'éviter les victimes civiles", a ajouté le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Mais "l'aéroport de Donetsk doit être placé sous le contrôle des rebelles en vertu des accords de Minsk" signés en septembre, affirme-t-il, en appelant à "une cessation complète des hostilités" et à "un retour immédiat à la mise en œuvre" de ces accords.
À Kiev et dans plusieurs grandes villes du pays, des milliers d'Ukrainiens se sont réunis pour rendre hommage aux plus de 4.800 morts qu'a faits le conflit depuis avril.
AFP/VNA/CVN