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Le président américain Barack Obama (droite) et le Premier ministre britannique David Cameron à La Maison Blanche à Washington, le 16 janvier |
Affirmant leur soutien à la France après les attentats qui ont ensanglanté Paris, les deux dirigeants ont affiché leur entente et leur complicité lors d'une conférence de presse commune à la Maison Blanche à l'issue d'une rencontre dans le Bureau ovale dominée par la question de la lutte anti-terroriste.
"Nous continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider la France afin que justice soit rendue", a déclaré M. Obama, tandis que M. Cameron prédisait une lutte "longue et difficile" face à la "grave menace" que représente le terrorisme.
Soulignant que la grande majorité des musulmans croyaient en la tolérance, le président des États-Unis a estimé que certains pays européens devaient faire plus pour les intégrer, mettant en avant un processus d'intégration faisant partie de la "tradition" américaine.
"Notre principal avantage est que notre population musulmane n'a pas de problème à se sentir américaine", a-t-il lancé, soulignant que ce n'était pas le cas dans certaines parties de l'Europe. "La force des liens d'un nord-africain ou d'un Français d'origine nord-africaine avec les valeurs françaises jouera un rôle, dans la durée, face à ce problème" (de la radicalisation), a-t-il ajouté.
Le président américain n'a, à aucun moment, évoqué la marche contre le terrorisme dimanche 11 janvier qui rassemblé un million et demi de personnes dimanche 11 janvier à Paris : son absence lors de ce rassemblement historique a fait couler beaucoup d'encre aux États-Unis.
AFP/VNA/CVN