L'organe exécutif de la communauté internationale a toutefois mis en garde les belligérants, menaçant de sanctions quiconque ferait obstacle aux efforts de paix dans le pays. Le Conseil a par ailleurs réaffirmé son soutien à la tenue, la semaine prochaine à Genève, d'une deuxième session de pourparlers et prié l'ensemble des groupes engagés dans la guerre civile à y prendre part.
Des combattants de la coalition de milices Fajr Libya. |
Une première scéance de négociations avait débuté mercredi 14 janvier dernier. Deux jours plus tard, l'ONU annonçait dans un communiqué que les participants étaient parvenus à un accord sur un calendrier en vue de former un gouvernement d'unité. «Il ne peut y avoir de solution militaire à la crise en Libye», affirme une déclaration unanime du Conseil, diffusée samedi 17 janvier.
Plusieurs parties libyennes ont participé mercredi et jeudi 14 et 15 janvier à cette réunion sous l'égide de l'ONU pour tenter de sortir la Libye de la terrible crise dans laquelle elle s'est enfoncée depuis la chute et la mort de Mouammar Kadhafi en octobre 2011. Depuis cette date, deux gouvernements rivaux disposant chacun d'un Parlement, et soutenus par de puissantes milices, se battent pour le contrôle des villes et la manne du pétrole.
Le cessez-le-feu annoncé par Fajr Libya, qui s'est emparée de la capitale Tripoli l'été dernier et contrôle également Misrata, la troisième ville du pays, a conforté les efforts de la communauté internationale en vue de persuader les principaux acteurs du conflit de négocier la fin des combats.
AFP/VNA/CVN