S'exprimant au nom de l'UE, la vice-ministre des Affaires étrangères de la République tchèque, Helena Bambasova, a tenu ces propos dans un discours prononcé lors de la Conférence sur la crise financière et économique mondiale et son incidence sur le développement, qui s'est ouverte le 24 juin au siège de l'ONU à New York.
"Afin de garantir un redressement équitable et soutenu pour tout le monde, l'UE reconnaît ses engagements à soutenir les pays en développement dans l'accomplissement des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD)", a-t-elle déclaré, en référence à une série d'objectifs que les dirigeants du monde ont convenu d'atteindre d'ici 2015 dans la lutte contre la pauvreté. "L'UE prendra des mesures ciblées, contre-cycliques, visant à protéger les pays et les groupes les plus vulnérables et à soutenir l'activité économique et le travail, en accordant une attention particulière au secteur privé et à la capacité de production", a-t-elle indiqué.
Mme Bambasova a appelé les pays donateurs à réaffirmer leurs engagement à soutenir les pays en développement afin d'atteindre les OMD et de réaliser leurs objectifs respectifs dans le cadre de l'APD (aide publique au développement). "Dans le contexte de la crise actuelle, l'accomplissement de tous les engagements d'APD s'avère encore plus crucial", a-t-elle souligné. L'UE a augmenté en 2008 son APD collective à plus de 49 milliards d'euros, soit 0,40% de son revenu national brut (RNB), a-t-elle fait remarquer.
L'UE soutient "un rôle clef des Nations unies dans les efforts visant à aider les pays en développement à relever une grande variété de défis mondiaux dans les domaines social, économique, financier et environnemental et à promouvoir le développement durable sous toutes ses formes", a ajouté Mme Bambasova.
XINHUA/VNA/CVN