"L'Iran pourrait ouvrir la porte à un Moyen-Orient stable", a affirmé M. ElBaradei au cours d'une table ronde au Conseil des relations internationales, un organisme de réflexion et d'échanges diplomatiques.
L'AIEA a proposé le 21 octobre un accord aux termes duquel l'Iran ferait enrichir à l'étranger son uranium faiblement enrichi pour obtenir du combustible pour son réacteur de recherche de Téhéran, une proposition destinée à apaiser les inquiétudes sur le nucléaire iranien.
Les 3 négociateurs -États-Unis, Russie, France- de ce projet d'accord l'ont accepté. Mais Téhéran ne l'a encore ni approuvé ni rejeté.
"Si nous réussissons (à faire en sorte que l'Iran signe le texte), cela pourrait paver la voie à une nouvelle ère, où l'Iran et les États-Unis pourraient œuvrer ensemble", a ajouté M. ElBaradei, citant notamment l'Irak et l'Afghanistan comme pays où la situation pourrait changer. "Pour la première fois je vois un désir sérieux de s'engager, des 2 côtés", a-t-il ajouté.
La communauté internationale a mis lundi la pression sur l'Iran, lui demandant de répondre rapidement au projet d'accord de l'AIEA, mais Téhéran réclame de son côté une nouvelle réunion internationale sur le combustible nucléaire pour son réacteur de recherche.
Dans un discours aux Nations unies le même jour, Mohamed ElBaradei a de nouveau exhorté l'Iran à être le plus ouvert possible et à répondre rapidement à sa proposition sur le nucléaire.
AFP/VNACVN