>>La consommation des ménages français en hausse au 1er trimestre 2015
Dans sa nouvelle "Note de conjoncture" publiée le 18 juin, l'Institut national de la statistique et des études économiques anticipe une croissance du Produit intérieur brut (PIB) "relativement soutenue d'ici fin 2015", avec +0,3% aux deuxième et troisième trimestres, puis +0,4% au quatrième.
Ce qui mène à une croissance moyenne annuelle de 1,2% pour 2015, une "nette accélération" après "trois années très ternes" ayant connu une hausse du PIB de +0,4% par an en moyenne. Ce pronostic rejoint la prévision de la Banque de France publiée début juin et conforte le gouvernement qui table toujours officiellement sur 1% de croissance en 2015, même s'il a laissé entendre qu'il n'excluait pas un chiffre plus élevé au final.
"En prévoyant une croissance supérieure à 1% cette année, l’Insee confirme que la France est clairement rentrée dans une phase de reprise de l'activité", s'est félicité le ministre des Finances, Michel Sapin.
Mais même si ces chiffres détonnent par rapport aux dernières années, "le PIB ne retrouverait toutefois pas la croissance de 2010 (+1,9%) et 2011 (+2,1%), essentiellement du fait d'un redémarrage encore modeste de l'investissement des entreprises (+1,0% en 2015 contre +4,0% en moyenne en 2010 et 2011) et du fort recul de celui des ménages (-4,7% en 2015 contre +1,5% en 2010 et +1,0% en 2011)", tempère l'Insee.
Stabilisation du chômage
Par ailleurs, l'Insee s'attend à ce que l'économie française ait pris un rythme de croissance de 1,6% fin 2015 sur un an, "une croissance suffisante pour commencer à entraîner celle de l'emploi et à stabiliser le chômage", selon Vladimir Passeron, chef du département de la conjoncture.
Selon l'institut, le taux de chômage devrait augmenter de 0,1 point au deuxième trimestre pour atteindre 10,1% en métropole, puis se stabiliser à ce niveau jusqu'à la fin de l'année, grâce à une hausse attendue des créations d'emplois (+60.000), qui absorberait l'essentiel de la hausse de la population active (+63.000).
Pour autant, il n'entrevoit pas pour l'heure la légère inversion de la courbe du chômage annoncée par l'OCDE et l'Unédic (assurance chômage) pour la deuxième partie de l'année, sauf si "le nombre de chômeurs dits "découragés" (souhaitant travailler mais n'ayant pas recherché activement d'emploi) continue d'augmenter"".
Du côté des entreprises, l'investissement devrait connaître une accélération aux troisième et quatrième trimestre (+0,6% puis +0,8%), grâce notamment au taux de marge qui remonterait nettement grâce au crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), aux baisses de cotisations patronales prévues dans le pacte de responsabilité, au recul des cours du pétrole, ainsi qu'à l'assouplissement des conditions de financement externes qui facilitent l'accès aux crédits.
De fait, l'investissement des entreprises devrait prendre au second semestre le relais de la consommation, qui devrait pourtant rester relativement soutenue, en raison notamment de la vigueur du pouvoir d'achat (+1,9% en 2015, contre 1,1% en 2014) porté lui-même notamment "par la moindre progression des prélèvements obligatoires".
En revanche, l'investissement des ménages dans l'immobilier neuf devrait fortement reculer en 2015.
L'inflation devrait pour sa part rester faible d'ici fin 2015, à +0,6% en décembre (+0,4% pour l'inflation sous-jacente, calculée sans tenir compte des biens de consommation aux prix les plus instables).
Dans sa nouvelle "Note de conjoncture" publiée le 18 juin, l'Institut national de la statistique et des études économiques anticipe une croissance du Produit intérieur brut (PIB) "relativement soutenue d'ici fin 2015", avec +0,3% aux deuxième et troisième trimestres, puis +0,4% au quatrième.
Une antenne de Pôle Emploi à Pantin, près de Paris. Photo : AFP/VNA/CVN |
Ce qui mène à une croissance moyenne annuelle de 1,2% pour 2015, une "nette accélération" après "trois années très ternes" ayant connu une hausse du PIB de +0,4% par an en moyenne. Ce pronostic rejoint la prévision de la Banque de France publiée début juin et conforte le gouvernement qui table toujours officiellement sur 1% de croissance en 2015, même s'il a laissé entendre qu'il n'excluait pas un chiffre plus élevé au final.
"En prévoyant une croissance supérieure à 1% cette année, l’Insee confirme que la France est clairement rentrée dans une phase de reprise de l'activité", s'est félicité le ministre des Finances, Michel Sapin.
Mais même si ces chiffres détonnent par rapport aux dernières années, "le PIB ne retrouverait toutefois pas la croissance de 2010 (+1,9%) et 2011 (+2,1%), essentiellement du fait d'un redémarrage encore modeste de l'investissement des entreprises (+1,0% en 2015 contre +4,0% en moyenne en 2010 et 2011) et du fort recul de celui des ménages (-4,7% en 2015 contre +1,5% en 2010 et +1,0% en 2011)", tempère l'Insee.
Stabilisation du chômage
Par ailleurs, l'Insee s'attend à ce que l'économie française ait pris un rythme de croissance de 1,6% fin 2015 sur un an, "une croissance suffisante pour commencer à entraîner celle de l'emploi et à stabiliser le chômage", selon Vladimir Passeron, chef du département de la conjoncture.
Selon l'institut, le taux de chômage devrait augmenter de 0,1 point au deuxième trimestre pour atteindre 10,1% en métropole, puis se stabiliser à ce niveau jusqu'à la fin de l'année, grâce à une hausse attendue des créations d'emplois (+60.000), qui absorberait l'essentiel de la hausse de la population active (+63.000).
Pour autant, il n'entrevoit pas pour l'heure la légère inversion de la courbe du chômage annoncée par l'OCDE et l'Unédic (assurance chômage) pour la deuxième partie de l'année, sauf si "le nombre de chômeurs dits "découragés" (souhaitant travailler mais n'ayant pas recherché activement d'emploi) continue d'augmenter"".
Du côté des entreprises, l'investissement devrait connaître une accélération aux troisième et quatrième trimestre (+0,6% puis +0,8%), grâce notamment au taux de marge qui remonterait nettement grâce au crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), aux baisses de cotisations patronales prévues dans le pacte de responsabilité, au recul des cours du pétrole, ainsi qu'à l'assouplissement des conditions de financement externes qui facilitent l'accès aux crédits.
De fait, l'investissement des entreprises devrait prendre au second semestre le relais de la consommation, qui devrait pourtant rester relativement soutenue, en raison notamment de la vigueur du pouvoir d'achat (+1,9% en 2015, contre 1,1% en 2014) porté lui-même notamment "par la moindre progression des prélèvements obligatoires".
En revanche, l'investissement des ménages dans l'immobilier neuf devrait fortement reculer en 2015.
L'inflation devrait pour sa part rester faible d'ici fin 2015, à +0,6% en décembre (+0,4% pour l'inflation sous-jacente, calculée sans tenir compte des biens de consommation aux prix les plus instables).
AFP/VNA/CVN