On ignore encore si le colonel Kadhafi se trouvait dans l'immeuble lors du raid. De fortes explosions ont été ressenties dans plusieurs quartiers de la capitale libyenne, selon des habitants locaux.
Quelques heures après le bombardement, des journalistes ont été invités dans l'immense résidence Bab al-Aziziyah du colonel Kadhafi, où des pompiers s'efforçaient encore d'éteindre le feu.
Un responsable Libye accompagnant les journalistes a déclaré que 45 personnes avaient été blessées dans le raid, dont 15 grièvement, et qu'il y avait encore des personnes introuvables.
Le bureau de Kadhafi, où il a souvent convoqué les membres de cabinet ainsi que d'autres réunions, a été détruit ainsi qu'une autre structure composée de plusieurs étages.
En mars dernier, une frappe aérienne menée par les forces de la coalition a touché la même immeuble, en détruisant la moitié du bâtiment en trois étages.
Le dernier bombardement est intervenu au moment où trois membres du Comité des forces armées du Sénat américain ont appelé dimanche à Washington à davantage d'efforts pour renverser le colonel Kadhafi, y compris la frappe de son cercle intime avec des raids aériens.
Par ailleurs, des affrontements entre les armées loyales à Kadhafi et les opposants se sont poursuivis dimanche dans la ville de Misrata détenue par les opposants, où des dizaines de personnes auraient été tuées et plusieurs dizaines d'autres blessées pendant le week-end.
XINHUA/VNA/CVN