Trois lourdes explosions ont été entendues à proximité de l'Académie militaire des femmes, située dans le centre-ville de Tripoli, après que des avions de combat de l'OTAN eurent survolé la capitale libyenne.
Le raid aérien de l'OTAN a également frappé les villes d'al-Khums et de Sirte, détruisant des systèmes d'approvisionnement d'eau et de drainage, ainsi que des voitures, a rapporté l'agence de presse d'État Jana, citant des sources de l'armée libyenne.
Le 23 avril matin, l'OTAN avait révélé qu'un drone Predator américain avait bombardé un équipement de lancement de roquette des forces loyales au dirigeant libyen Kadhafi dans la ville de Misrata.
Les combats se poursuivaient hier à la mi-journée à Misrata, ville des opposants libyens assiégée depuis deux mois par les forces pro-Kadhafi, mais connaissaient une relative baisse d'intensité par rapport à la veille, avec trois morts vers midi, selon des sources médicales.
Le 23 avril, les violences avaient fait au moins 28 morts et une centaine de blessés, "le plus lourd bilan en 65 jours de siège", avait déclaré le docteur Khalid Abou Falra, de la clinique Hikma, le principal hôpital de cette grande ville côtière à 200 km à l'est de Tripoli.
Hier vers midi, trois personnes avaient péri, selon la même source, qui ne pouvait préciser le nombre de blessés.
Pendant la nuit, les explosions se sont succédées quasi sans interruption jusqu'à 02h30, notamment des rafales de roquettes Grad, des armes utilisées par les deux camps. Elles ont repris avec la même intensité à la mi-journée, selon des journalistes de l'AFP.
AFP-XINHUA/VNA/CVN