Le ministre indonésien des Affaires étrangères Marty Natalegawa a déclaré, lors d'une audience parlementaire, que l'Indonésie s'opposait clairement aux violences dont le pays est le théâtre.
"L'Indonésie et d'autres pays membres de l'ONU élaborent actuellement les grandes lignes d'une une lettre conjointe adressée au président du Conseil de sécurité appelant à la conclusion d'un cessez-le-feu et à l'ouverture d'un dialogue entre les différentes parties" a fait savoir M. Natalegawa.
L'OTAN prend les commandes
L'OTAN a décidé pour sa part le 27 mars de prendre le relais de la coalition pour commander toutes les opérations militaires en Libye, au moment où les opposants progressent et que les efforts en vue d'une solution diplomatique s'intensifient avant une réunion le 28 mars à Londres.
"L'OTAN a décidé de prendre le commandement de l'ensemble de l'opération militaire en Libye en vertu de la résolution (1973) du Conseil de sécurité des Nations unies", a indiqué le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen à l'issue d'une réunion des ambassadeurs des 28 pays membres du bloc.
L'alliance, qui se chargera de la zone d'exclusion aérienne, de l'embargo maritime et de la protection des populations civiles, va prendre la tête de l'opération "immédiatement", a-t-il souligné.
Dans les faits, le passage de relais entre la coalition internationale et l'OTAN devrait prendre de 48 à 72 heures, a cependant précisé un responsable de l'alliance.
La décision a été prise à l'unanimité des États membres de l'Alliance, après plusieurs jours d'âpres négociations sur le rôle exact conféré à l'OTAN et sa capacité à réaliser ou non des frappes aériennes sur des cibles au sol.
La coalition continue à lancer de nouvelles attaques sur Tripoli, capitale libyenne, le 27 mars, rapporte la chaîne de télévision publique libyenne.
Les bombardements de la coalition en Libye sont entrés dans le huitième jour, le 27 mars.
Le nombre de victimes ne cesse de s'alourdir
Au moins 114 Libyens ont été tués et 445 autres blessés dans ces bombardements, selon les autorités médicales libyennes.
Une délégation composée de représentants du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), du ministère algérien des Affaires étrangères, et du Croissant-Rouge algérien (CRA), a visité le 26 mars le site d'accueil et le camp de transit des migrants de Djanet, a rapporté le 27 mars l'agence de presse APS citant la cellule de province d'Illizi (Sud-Est d'Algérie) chargée du dispositif d'accueil et de rapatriement.
La visite au niveau du camp de transit de Djanet a permis à la délégation de s'enquérir des conditions de restauration et d'hébergement des déplacés, en majorité des Africains ayant fui la Libye en proie à des troubles, et se sont informé des moyens de transport pour leur acheminement vers leurs pays d'origine.
Xinhua-AFP/VNA/CVN