Les pressions internationales s'intensifient sur les Palestiniens

Les pressions internationales s'intensifiaient le 20 septembre sur les Palestiniens à New York, où sont arrivés plusieurs chefs d'État, dans l'espoir d'éviter une confrontation sur la demande d'adhésion d'un État de Palestine à l'ONU.

La Maison Blanche a annoncé que Barack Obama devait s'entretenir avec le président palestinien Mahmoud Abbas le 21 septembre à 18h00 (22h00 GMT), une rencontre qui n'était pas initialement prévue au programme de M. Obama.

M. Abbas s'est entretenu successivement avec le président français Nicolas Sarkozy et le chef de la diplomatie britannique William Hague, dont les pays siègent au Conseil de sécurité en tant que membres permanents.

M. Sarkozy devait rencontrer le 21 septembre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, avant de s'entretenir avec Barack Obama.

Il a également appelé dans un discours à prendre garde "que des conflits qui durent depuis 60 ans ne viennent empoisonner la construction de la démocratie dans les pays musulmans", en claire allusion au conflit israélo-palestinien.

Dans le même temps, le Quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, ONU, Russie, UE) était réuni le 20 septembre au soir pour tenter d'élaborer une déclaration permettant la reprise de négociations de paix israélo-palestiniennes avant la remise prévue demain de la demande d'adhésion d'un État de Palestine au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, a déclaré à New York que son pays soutiendra "certainement" l'initiative palestinienne, selon l'agence Interfax.

Le gouvernement israélien a affirmé que les Palestiniens ne disposaient pas de la majorité de neuf voix au Conseil de sécurité nécessaire pour valider une demande d'adhésion d'un État. Selon des sources diplomatiques, cette majorité n'était pas assurée.

L'Union européenne n'a pas divulgué sa position, afin d'exercer le maximum de pression pour une reprise des négociations, selon William Hague.

"Nous nous attendons à un veto américain mais nous attendons à ce que les Européens prennent une position de principe, comme toujours", a déclaré Hanane Achraoui, membre de la délégation palestinienne.

L'administration américaine multiplie les efforts pour empêcher la constitution de cette majorité, afin de s'épargner l'embarras de devoir utiliser son veto, un an après le discours de Barack Obama affirmant vouloir voir un État palestinien entrer à l'ONU en 2011.

Le ministre palestinien des Affaires étrangères Ryad al-Maliki a exhorté les États-Unis à réviser leur position pour se ranger avec "la majorité" des pays favorables à la demande d'adhésion, en référence aux plus de 120 pays sur 193 prêts à voter en ce sens à l'Assemblée générale de l'ONU.

"Nouvelle journée à l'ONU. Diplomatie intensive pour éviter une catastrophe ferroviaire diplomatique pour la paix au Proche-Orient. Nous devons trouver une solution d'avenir pour tout le monde", a résumé dans un tweet à l'aube Carl Bildt, le ministre suédois des Affaires étrangères.

Les États-Unis et Israël affirment qu'un État palestinien ne peut naître que dans le cadre des négociations de paix, enlisées depuis près d'un an.

AFP/VNA/CVN

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