Le négociateur en chef de la République de Corée, Wi Sung-lac, et son homologue nord-coréen Ri Yong-ho, se sont retrouvés en matinée dans un club privé de Pékin pour la deuxième fois en deux mois, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le but de cette rencontre d'une journée est d'ouvrir la voie à une reprise des pourparlers à Six (Chine, les deux Corée, États-Unis, Japon, Russie) sur la dénucléarisation de la RPDC.
Hébergées par la Chine, ces laborieuses discussions ouvertes en 2003 sont au point mort depuis décembre 2008.
Pyongyang s'en était officiellement retiré en avril 2009, un mois avant de procéder à un deuxième essai nucléaire, après celui de 2006.
La RPDC avait ensuite dévoilé, en novembre 2010, l'existence d'une usine d'enrichissement d'uranium, éloignant d'autant la perspective d'une reprise du dialogue.
Les parties prenantes souhaitent pourtant une reprise des discussions. Les deux représentants sud et nord-coréens s'étaient rencontrés fin juillet à Bali (Indonésie), en marge d'une réunion régionale sur la sécurité.
Dans la foulée, un haut responsable nord-coréen s'était rendu à New York pour rencontrer l'émissaire spécial américain pour la RPDC, Stephen Bosworth.
Mais si Pyongyang souhaite une reprise des discussions "sans conditions", Washington et Séoul demandent à la RPDC des engagements sur l'arrêt de son programme d'enrichissement d'uranium en échange de bénéfices en matière économique, diplomatique et de sécurité.
Le négociateur sud-coréen doit demander à son homologue de la RPDC l'arrêt du programme nucléaire, a indiqué l'agence sud-coréenne Yonhap.
Pour M. Wi, il serait "trop ambitieux" d'attendre une reprise des pourparlers cet automne.
AFP/VNA/CVN