>>Selon une étude, la Terre pourrait abriter près de mille milliards d'espèces
La Grande horloge de Tunis, le 10 novembre. |
À très long terme, la planète bleue a tendance à ralentir, en raison de l'attraction gravitationnelle de la Lune et du Soleil, responsable des marées.
Elle est aussi sensible à divers aléas liés aux mouvements atmosphériques, aux variations des calottes glaciaires, aux séismes...
Au cours des 27 derniers siècles, la journée moyenne s'est allongée à un rythme d'environ + 1,8 millisecondes (ms) par siècle selon une équipe de chercheurs britanniques.
C'est "beaucoup moins" que la valeur de 2,3 ms par siècle précédemment estimée, précisent les chercheurs. On estimait alors que 5,2 millions d'années "seulement" suffisaient pour gagner une minute.
"C'est un processus très lent", explique Leslie Morrison, astronome à la retraite de l'Observatoire Royal de Greenwich et coauteur de l'étude.
Pour obtenir cette nouvelle estimation, les chercheurs se sont basés sur des calculs plus complets des forces et phénomènes qui ralentissent la rotation de la Terre. Mais ils ont également utilisé d'anciennes observations d'éclipses enregistrées par les Babyloniens, les Chinois, les Grecs, les Arabes et les Européens. Des observations couvrant une large période, de 720 av. JC à 2015.