>>Pic de pollution à Paris : la circulation alternée envisagée lundi
La tour Eiffel à Paris, le 5 décembre, jour de pollution |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En raison de la persistance de la pollution aux particules fines et au dioxyde d'azote, dans la capitale et 22 communes de la petite couronne, seuls les véhicules dont le numéro sur la plaque d'immatriculation est pair pourront circuler, a annoncé lundi 5 décembre le préfet de police Michel Cadot.
Si la "situation constatée demain (mardi 6 décembre) par le comité d'experts" le demande, le dispositif de circulation alternée "sera reconduit mercredi 7 décembre", a-t-il ajouté, au cours d'une conférence de presse.
Les transports en commun seront gratuits mardi 6 décembre. La circulation alternée ne s'appliquera pas aux voitures utilisées pour le covoiturage.
La mise en place de la circulation alternée était réclamée par la maire PS de Paris Anne Hidalgo, alors que les autorités avaient pris pour lundi 5 décembre des mesures contraignantes, notamment des limitations de vitesse.
L'adjoint parisien EELV aux Transports, Christophe Najdovski, ainsi que le groupe MoDem de la région Ile-de-France se sont félicités de sa mise en place, tout en regrettant son caractère tardif. Cette mesure avait déjà été instaurée en région parisienne lors de pics de pollution en octobre 1997, en mars 2014 et en mars 2015.
Selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), en Ile-de-France, le trafic routier est responsable des deux tiers des émissions de dioxyde d'azote et de 55% des émissions de particules à Paris.
Les particules fines (d'un diamètre inférieur à 2,5 microns) sont particulièrement nocives pour la santé. Pénétrant dans les ramifications profondes des voies respiratoires et dans le sang, elles peuvent générer des cancers, de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardio-vasculaires.