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Le centre spatial de Kourou, en Fuyane française, le 15 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Il s'agissait d'un contrat clé en main avec Telespazio, au profit du gouvernement turc. Lancé lundi matin 5 décembre sous un ciel clair, depuis le Centre spatial guyanais, le satellite GokTurk-1, désormais à 700 km d'altitude, livrera des images destinées à des applications civiles et militaires.
Pour le lanceur léger Vega, il s'agissait de la 8e mission depuis 2012, et du 8e succès. "Le satellite s'est séparé (du lanceur) comme prévu. Pour la deuxième fois en moins de trois mois, Vega a fait un sans-faute", a déclaré sur place, après une longue salve d'applaudissements, le Pdg d'Arianespace Stéphane Israël.
Lanceur polyvalent, Vega compte huit lancements supplémentaires dans son carnet de commandes (dont 45% pour le compte des institutions européennes), a indiqué dans un communiqué la société française spécialisée dans les lancements spatiaux.
Pour Arianespace, l'observation de la Terre est un marché dynamique, l'entreprise disposant d'une gamme de trois lanceurs pour lancer tous types de satellites dédiés à ce champ et à la météorologie. Plus de 20% de ses futurs lancements seront d'ailleurs consacrés à ce secteur, précise Arianespace.
Construit par Thales Alenia Space et ses partenaires turcs, GokTurk-1 est un satellite optique à très haute résolution, d'une masse d'environ une tonne et qui prendra des images de l'ensemble du globe en 72 heures. Sa durée de vie est de 7 ans et 3 mois.
Vega est un programme de l'Agence spatiale européenne (ESA) financé par l'Italie, la France, l'Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse et la Suède.
Arianespace commercialise et exploite Vega depuis Kourou, aux côtés d'Ariane 5 et de Soyouz, et prévoit pour l'avenir le lancement de Vega C, dont le premier vol est prévu en 2019.