Il est difficile de mesurer l'impact d'un tel appel, sans précédent, mais les organisateurs espèrent des milliers de participants à Ramallah (Cisjordanie), siège de l'Autorité palestinienne, et dans la bande de Gaza.
Au moins 3.000 manifestants, selon un correspondant de l'AFP sur place, se sont retrouvés dès le 14 mars dans le centre de la ville de Gaza, brandissant des drapeaux palestiniens et scandant "Le peuple veut la fin de la division". "Nous commençons notre sit-in maintenant", a déclaré son organisateur, Ahmad Arar. Les Gazaouis ont démarré le mouvement 24 heures avant de crainte que le Hamas, le mouvement au pouvoir à Gaza, n'empêche la tenue du rassemblement, a expliqué un militant.
À Ramallah, sept jeunes ont commencé le 13 mars une grève de la faim sur la place Al-Manara, haut lieu de la capitale politique et économique de la Cisjordanie, selon leur entourage.
Des milliers de jeunes Palestiniens ont déjà organisé -avec plus ou moins de succès- plusieurs marches à Ramallah, Naplouse et Hébron. Les tentatives de tenir de semblables rassemblements à Gaza ont été empêchées par le Hamas.
Un haut dirigeant du Fatah, Nabil Chaath, a promis le 13 mars que les forces de sécurité palestiniennes n'interviendraient pas pour empêcher les manifestations.
AFP/VNA/CVN