"Il y a eu une position européenne commune forte sur la question des rémunérations et des bonus", a déclaré le ministre suédois des Finances, Anders Borg, dont le pays préside l'Union européenne (UE), à l'issue d'une réunion avec ses homologues européens.
Les ministres des Finances de l'UE ont adopté un texte dans lequel ils appellent notamment le G20 à plaider pour "augmenter le lien entre les rémunérations", en particulier les bonus, "et les performances".
"L'UE appelle les pays du G20 à s'engager à prendre des mesures efficaces à l'encontre des banques qui ne suivent pas les principes" en ce sens, déclarent-ils également.
"Clairement, il y aura beaucoup de travail à faire", a reconnu M. Borg. Mais, a-t-il poursuivi, "je crois qu'il est assez clair que maintenant nous avons mis une forte pression de l'autre côté de l'Atlantique" et sur les États-Unis, peu enclins à limiter autoritairement les primes accordées aux banquiers.
La ministre française des Finances, Christine Lagarde, s'est, de son côté, félicitée que l'Europe ait désormais "une position très claire" consistant "à encadrer rigoureusement avec des mécanismes de sanctions et avec un principe de plafond les rémunérations variables".
Dans un autre domaine, les pays de l'UE se sont mis d'accord pour renflouer davantage que prévu le Fonds monétaire international (FMI). Ils vont augmenter de deux tiers, à 125 milliards d'euros au total, leur promesse de dotation supplémentaire du FMI.
AFP/VNA/CVN