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"Nous sommes en train d'impliquer les membres responsables de la communauté internationale pour accroître la pression sur la RPDC, afin de convaincre le régime de se calmer et de retourner vers la voie du dialogue", a-t-on appris dans un communiqué.
Ce communique - publié conjointement par le secrétaire d'État Rex Tillerson, le secrétaire à la Défense, James Mattis, et le directeur des renseignements nationaux Dan Coats - intervient après la présentation face au Congrès des politiques prévues à l'égard de la RPDC, à Washington mercredi 26 avril.
Les trois hauts représentants du gouvernement affirment que les États-Unis cherchent la stabilité et la dénucléarisation pacifique de la péninsule coréenne, ajoutant que la poursuite des activités nucléaires en RPDC était "une menace urgente à la sécurité nationale et une priorité de la politique étrangère".
"Nous sommes toujours ouverts aux négociations pour atteindre cet objectif. Toutefois, nous sommes prêts à nous défendre et à défendre nos alliés", indique le communiqué. Après la présentation au Congrès, un sénateur a déclaré au Washington Post que des membres des deux partis avaient quitté le Capitole frustrés par le manque d'informations, ayant reçu "très peu de détails sur ce qui a changé".
La présentation manquait "même de réponses claires sur ce qu'est la politique concernant la Corée du Nord (RPDC) et ses essais de missiles balistiques intercontinentaux", insiste le sénateur, sous couvert d'anonymat. "Plusieurs sénateurs ont spécifiquement demandé 'Quelle est la politique ?' et ont reçu très, très peu de détails", affirme le sénateur.
Les États-Unis ont testé un missile balistique intercontinental non armé mercredi 26 avril, de la base aérienne de Californie, juste après minuit, dans un contexte de tension croissante dans la péninsule coréenne.
Xinhua/VNA/CVN