>>L'Hyper Cacher rouvre ses portes, après l'horreur
Manuel Valls alors Premier minitre, François Hollande et la maire de Paris, Anne Hidalgo, devant l'Hyper Cacher à Paris, le 5 janvier 2016. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La série d'interpellations a débuté lundi 24 avril et se poursuivait mercredi 26 avril, ont indiqué ces sources. Les enquêteurs cherchent à reconstituer le cheminement des armes fournis au tueur de l'Hyper Cacher, ont-elles ajouté, confirmant une information de BFMTV.
Selon l'enquête, les armes de Coulibaly, venues de Slovaquie et démilitarisées, étaient passées par un intermédiaire en Belgique avant d'être revendues à la société de la compagne de Claude Hermant, un trafiquant d'armes présumé et proche des milieux de l'extrême-droite nordiste. Le couple a été interrogé en garde à vue, en décembre 2015 dans l'enquête sans être mis en examen.
Hermant est actuellement incarcéré dans un dossier de trafic d'armes présumé instruit par un magistrat lillois. Lors de ses auditions, il avait nié avoir remilitarisé les armes et nié toute connaissance d'un projet d'attentat.
Amédy Coulibaly, auteur de la prise d'otages qui avait fait quatre morts, tous juifs, le 9 janvier à l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes à Paris, avait aussi tué la veille une policière municipale à Montrouge, mais les autorités se demandent s'il ne visait pas initialement une école juive à proximité.
AFP/VNA/CVN