L'ambassade des États-Unis à Damas a été visée en juillet dernier par une foule en colère après la visite de l'ambassadeur américain dans la ville des opposants de Hama. |
"Nous sommes vraiment inquiets quant à la dégradation de la sécurité à Damas --notamment après la récente augmentation des (attentats) à la voiture piégée-- et quant à la sécurité de notre personnel diplomatique", indique le communiqué. "Nous avons demandé à ce que le gouvernement de Syrie prenne des mesures supplémentaires au niveau de la sécurité afin de protéger notre ambassade", ajoute le document, précisant que Damas était "en train d'étudier" la requête.
"Nous avons aussi dit au gouvernement syrien que, faute de mesures concrètes au cours des prochains jours, nous n'aurions d'autre choix que de fermer la mission", indique le département d'État, ajoutant cependant "qu'aucune décision n'a(vait) encore été prise". En juillet dernier, des manifestants soutenant le régime du président Bachar al-Assad avaient attaqué les ambassades des États-Unis et de la France à Damas, pour dénoncer la visite de leurs ambassadeurs dans la ville des opposants de Hama (Centre), provoquant la colère de Washington et de Paris.