Négociations Cambodge-Thaïlande sur le retrait de leurs troupes de la zone disputée

Le ministre cambodgien de la Défense, Tea Banh, a affirmé le 17 janvier que le Cambodge et la Thaïlande étaient tombés d'accord pour mettre en place un Groupe de travail mixte, destiné à discuter du retrait de leurs troupes de la zone démilitarisée.

Le temple Preah Vihear.


Cette zone se situe sur une frontière disputée entre les deux pays, à proximité de Preah Vihear, un temple du XIe siècle. "Nous attendons l'invitation thaïlandaise pour aller participer à une réunion en Thaïlande dans le courant de l'année, où nous discuterons du plan de redéploiement des troupes autour de la Zone démilitarisée provisoire", a déclaré devant la presse M. Tea Banh. Il a précisé que le groupe de travail était composé d'une vingtaine d'experts en affaires militaires et frontalières, et que la partie cambodgienne était menée par Neang Phat, secrétaire d'État au ministère de la Défense.
L'accord portant sur la création de ce groupe de travail a été conclu le 21 décembre dernier à Phnom Penh durant la 8e réunion du Comité général des frontières, co-présidé par M. Tea Banh et son homologue thaïlandais, Yuthasak Sasiprapha.
L'Indonésie enverra des observateurs militaires
Un responsable indonésien a annoncé que son pays enverrait des observateurs militaires pour servir de médiateurs dans le conflit territorial qui oppose la Thaïlande et le Cambodge, ces pays ayant tous deux donné leur accord pour une aide de l'Indonésie, a rapporté le 17 janvier un journal indonésien.
Le ministre de la Défense, Purnomo Yusgiatoro, a affirmé que le ministre indonésien des Affaires étrangères l'avait informé de cette mission à venir. "Nous avons fait des préparatifs depuis l'année dernière, et nous enverrons ces observateurs bientôt", a-t-il dit le 16 janvier. Il a ajouté que l'année dernière, le Cambodge avait donné son accord à une médiation de l'Indonésie pour résoudre le contentieux, mais que la Thaïlande n'avait pas répondu en raison d'un remaniement gouvernemental.
"Maintenant, les deux pays sont d'accord, et ce dont nous avons besoin est de préparer nos ressources humaines", a indiqué le ministre indonésien, cité par le journal Jakarta Post. Le commandant de l'armée indonésienne, Agus Suhartono, a indiqué que le mode opérationnel et le mandat avaient changé. "Précédemment, l'Indonésie devait envoyer 15 observateurs de chaque côté de la frontière. Mais maintenant il est prévu que nous travaillions avec les forces cambodgiennes et thaïlandaises le long des 4,6 kilomètres de frontière", a-t-il dit, ajoutant que le plan précédent nécessitait 30 observateurs. "Nous devons déployer le personnel au plus tard le 2 mai", a-t-il précisé.

XINHUA/VNA/CVN
 

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