La Banque centrale a tenté d'apaiser les tensions dans les circuits financiers en injectant massivement des fonds, alors que le yen a atteint dans la matinée un plus haut un quatre mois.
L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé sa première séance depuis le séisme dévastateur sur un plongeon de 6,18%, indice des 225 valeurs vedettes perdant 633,94 points à 9.620,49 points.
Les autres places financières de la région étaient également affectées et affichaient un repli. Hong Kong affichait dans l'après-midi une baisse de 0,31%, Shanghai cédait 0,14%.
Sydney a clôturé sur un recul de 0,40%, Taipei a perdu 0,56%, Manille 0,14%% et Wellington 0,64%.
Mais Séoul, après un sursaut, a terminé en hausse de 0,80%.
"Toute l'attention est concentrée sur le Japon", a indiqué Andrew Sekely, de Intersuisse à Sydney. "Le marché est prudent, mais il n'y a certainement pas de panique", a-t-il ajouté.
Au Japon, alors que le yen est brusquement monté avant de retomber, la Banque centrale a pris une série de mesures exceptionnelles pour tenter d'apaiser les tensions.
La BoJ a effectué le 14 mars des injections massives de fonds dans le système interbancaire, pour un montant de 15.000 milliards de yens, inédit en une journée.
La Banque centrale a également décidé de maintenir son taux directeur dans la fourchette 0,0% à 0,1%, pour faciliter les financements et stabiliser les marchés après le séisme. Cela revient en pratique à encourager un taux d'intérêt au jour le jour à zéro, afin de faciliter les prêts d'argent.
AFP/VNA/CVN