L'année dernière, ont-ils rappelé, les marchés émergents ont contribué pour environ 70% à la croissance de l'économie mondiale, devenant ainsi, pour la première fois, une force motrice de la croissance de l'économie globale, a indiqué Zhu Min, conseiller spécial du directeur général du Fonds monétaire international (FMI).
"Le monde change", a relevé M. Zhu le 9 mars lors de la cérémonie de lancement d'un livre du FMI, ajoutant que les changements structurels éprouvent les voix qui s'élèvent chez les trois milliards de personnes vivant dans les marchés émergents.
Le FMI fait remarquer que les économies des pays développés accusent cette année une augmentation de 2,5%, soit un gain de 0,3% par rapport aux prévisions d'octobre 2010, tandis que celles des pays en développement ont réalisé un bond de 6,5% cette année, 0,1% de plus que les prévisions.
Dans la période allant de 1980 à 2010, le PIB annuel des pays émergents d'Asie a augmenté de 7%, une performance à mettre au crédit d'une croissance orientée vers l'extérieur, a noté Vivek Arora, coéditeur du nouveau livre du FMI intitulé "Rééquilibre de la croissance en Asie - Dimensions économiques de la Chine".
"Les réformes tous azimuts ont été nécessaires pour réussir à maintenir le rééquilibrage en Asie et dans le monde. Certains pays, en particulier la Chine, auront besoin de stimuler la consommation, alors que les économies émergentes asiatiques doivent accroître les investissements. Beaucoup d'autres pays sont appelés à mener des réformes afin de donner un coup de fouet au secteur des services", a ajouté M. Arora, également directeur assistant du Département du FMI pour l'Asie et le Pacifique.
La désormais deuxième économie du monde s'efforce aujourd'hui de progresser davantage pour transformer le mode de développement de son économie, accroître la demande intérieure et améliorer le niveau de vie du peuple.
XINHUA/VNA/CVN