La Bourse de Tokyo était fermée le 21 mars pour cause de jour férié au Japon. Les autres Bourses de la région affichaient une progression, poursuivant ainsi un mouvement entamé le 18 mars, après une semaine de fortes turbulences provoquées par le séisme au Japon et les inquiétudes sur la centrale de Fukushima.
Hong Kong était en hausse de 1,23% à la mi-journée, Sydney de 0,25%, Séoul de 0,94% et Taipei de 1,16%.
Shanghai prenait 0,35%, malgré l'annonce le 18 mars de la Banque centrale chinoise d'une nouvelle hausse de 50 points de base du taux des réserves obligatoires des banques, la troisième de l'année, pour lutter contre l'abondance de liquidités génératrice d'inflation.
Le 18 mars, les principales places financières du monde avaient progressé, Tokyo en tête, dopées par l'annonce d'une action concertée du G7 pour contrer la flambée de la devise nippone.
Le 21 mars, le yen baissait face au dollar, à 80,90 yens contre 80,59 le 18 mars à New York. L'euro était 1,4177 USD, quasiment inchangé par rapport au 1,4176 USD le 18 mars. Face au yen, la devise européenne était à 114,58 yens contre 114,91.
La reprise des marchés était cependant fragile. "Les investisseurs hésitent à aller sur le marché après le rebond qui a suivi" la dégringolade suscitée par la crise nucléaire au Japon de la semaine dernière, a indiqué à Dow Jones Newswires Anthony Anderson, courtier chez MF Global. "La hausse de Wall Street a été encourageante, mais elle a clôturé bien en-deçà de son plus haut de la séance, et la nervosité persiste, à propos de la Libye et du Japon, avec les marchés fermés ici (au Japon)" ce lundi, a-t-il ajouté.
Les cours du pétrole étaient en hausse dans les échanges en Asie, soutenus par le début des frappes aériennes de la coalition internationale en Libye pour instaurer une zone d'exclusion aérienne.
Dans les échanges matinaux, le baril de "light sweet crude" pour livraison en avril prenait 1,88 USD à 102,95 USD. Celui du Brent de la mer du Nord pour livraison en mai gagnait 2,14 USD à 116,07 USD.
AFP/VNA/CVN