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Les services du procureur fédéral de Brooklyn, à New York et le régulateur des services financiers de New York (DFS) veulent savoir si des grandes banques n'ont pas failli dans leurs procédures de contrôle des flux d'argent transitant entre les comptes suspects liés à cette affaire, a indiqué une de ces sources ayant requis l'anonymat.
Elles s'interrogent aussi sur la conformité aux lois américaines anti-blanchiment des transactions effectuées par certains de ces établissements pour le compte de responsables de l'instance internationale du football, a ajouté l'autre source.
Les services du procureur de Brooklyn ont adressé des demandes d'informations à HSBC Holdings et à Standard Chartered notamment, selon une des sources confirmant des informations du Wall Street Journal.
"Nous continuons à examiner les allégations portant sur les inculpations contre certains responsables de la FIFA et d'autres pour nous assurer que nos services n'ont pas été utilisés à mauvais escient pour perpétrer des crimes financiers", a réagi Rob Sherman, porte-parole de HSBC.
Le DFS a pour sa part adressé des requêtes à plus de six grandes banques dont les britanniques Barclays et Standard Chartered, l'helvète Credit Suisse ou encore l'israélienne Bank Hapoalim.
Barclays, Credit Suisse et Deutsche Bank se sont refusées à tout commentaire.
D'après les sources, les régulateurs veulent notamment avoir accès aux conclusions des enquêtes internes menées par la plupart de ces grandes banques après la révélation du scandale le 27 mai.
Selon une source bancaire, l'une des grandes banques dans la ligne de mire a découvert une transaction litigieuse mais pas de nature à conduire à une enquête approfondie des régulateurs.
Les autorités américaines veulent comprendre pourquoi les dispositifs d'alerte internes n'ont pas fonctionné.
Dans le cadre de la loi américaine sur le blanchiment d'argent, les banques sont obligées de renforcer leur surveillance et d'avertir les autorités régulièrement sur les transferts d'argent liquide effectués par les non-Américains, en l'occurrence les personnes jugées "sensibles". Le but est d'éviter des failles pouvant permettre à des trafiquants de drogue et à des terroristes de blanchir de l'argent sale.
L'intransigeance des autorités américaines a poussé les banques JPMorgan Chase et HSBC à fermer les comptes bancaires de diplomates ainsi que d'ex et actuels hauts dirigeants non-américains considérés comme "politiquement sensibles" par les États-Unis.
Les deux enquêtes, qui sont distinctes, sont encore à des stades préliminaires, selon les sources. Pour l'instant, aucune malversation n'est reprochée aux établissements bancaires.
Le scandale FIFA a éclaté le 27 mai dernier. Ce jour là, les autorités judiciaires américaines avaient annoncé 14 inculpations contre des responsables et partenaires de la plus haute instance du football.
Environ 47 chefs d'inculpation avaient été retenus contre neuf responsables, dont deux vice-présidents, et contre cinq partenaires. Ils sont accusés de complot de racket, fraude et blanchiment d'argent sur une période de 25 ans.
Les services du procureur fédéral de Brooklyn, à New York et le régulateur des services financiers de New York (DFS) veulent savoir si des grandes banques n'ont pas failli dans leurs procédures de contrôle des flux d'argent transitant entre les comptes suspects liés à cette affaire, a indiqué une de ces sources ayant requis l'anonymat.
Elles s'interrogent aussi sur la conformité aux lois américaines anti-blanchiment des transactions effectuées par certains de ces établissements pour le compte de responsables de l'instance internationale du football, a ajouté l'autre source.
Le logo de la FIFA au siège de l'instance, à Zurich le 2 juin. Photo : AFP/VNA/CVN |
Les services du procureur de Brooklyn ont adressé des demandes d'informations à HSBC Holdings et à Standard Chartered notamment, selon une des sources confirmant des informations du Wall Street Journal.
"Nous continuons à examiner les allégations portant sur les inculpations contre certains responsables de la FIFA et d'autres pour nous assurer que nos services n'ont pas été utilisés à mauvais escient pour perpétrer des crimes financiers", a réagi Rob Sherman, porte-parole de HSBC.
Le DFS a pour sa part adressé des requêtes à plus de six grandes banques dont les britanniques Barclays et Standard Chartered, l'helvète Credit Suisse ou encore l'israélienne Bank Hapoalim.
Barclays, Credit Suisse et Deutsche Bank se sont refusées à tout commentaire.
D'après les sources, les régulateurs veulent notamment avoir accès aux conclusions des enquêtes internes menées par la plupart de ces grandes banques après la révélation du scandale le 27 mai.
Selon une source bancaire, l'une des grandes banques dans la ligne de mire a découvert une transaction litigieuse mais pas de nature à conduire à une enquête approfondie des régulateurs.
Les autorités américaines veulent comprendre pourquoi les dispositifs d'alerte internes n'ont pas fonctionné.
Dans le cadre de la loi américaine sur le blanchiment d'argent, les banques sont obligées de renforcer leur surveillance et d'avertir les autorités régulièrement sur les transferts d'argent liquide effectués par les non-Américains, en l'occurrence les personnes jugées "sensibles". Le but est d'éviter des failles pouvant permettre à des trafiquants de drogue et à des terroristes de blanchir de l'argent sale.
L'intransigeance des autorités américaines a poussé les banques JPMorgan Chase et HSBC à fermer les comptes bancaires de diplomates ainsi que d'ex et actuels hauts dirigeants non-américains considérés comme "politiquement sensibles" par les États-Unis.
Les deux enquêtes, qui sont distinctes, sont encore à des stades préliminaires, selon les sources. Pour l'instant, aucune malversation n'est reprochée aux établissements bancaires.
Le scandale FIFA a éclaté le 27 mai dernier. Ce jour là, les autorités judiciaires américaines avaient annoncé 14 inculpations contre des responsables et partenaires de la plus haute instance du football.
Environ 47 chefs d'inculpation avaient été retenus contre neuf responsables, dont deux vice-présidents, et contre cinq partenaires. Ils sont accusés de complot de racket, fraude et blanchiment d'argent sur une période de 25 ans.
AFP/VNA/CVN