Les rebelles du Sri Lanka prêts à la trêve, l'armée reste sourde

Les rebelles tamouls du Sri Lanka ont appelé le 23 février à une intervention de la communauté internationale pour imposer un cessez-le-feu, une offre rejetée par l'armée qui exige que les insurgés déposent au préalable les armes.

"Nous estimons qu'ils (les rebelles) doivent déposer les armes et se rendre", a déclaré le général Udaya Nanayakkara. "Notre position n'a pas varié", a-t-il dit.

Un peu plus tôt, les rebelles, qui enchaînent les défaites militaires depuis plusieurs semaines dans leurs anciens bastions du Nord-Est, ont annoncé dans un communiqué qu'ils étaient prêts à se conformer au cessez-le-feu que la communauté internationale appelle de ses voeux.

"Nous souhaitons informer la communauté internationale que nous sommes disposés à discuter, coopérer et travailler ensemble dans le cadre de ses efforts pour imposer un cessez-le-feu immédiat et trouver une solution politique", indique le texte.

Depuis 6 semaines, l'armée sri-lankaise mène une vaste offensive contre un dernier carré de guérilleros des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), acculés sur 100 km² de jungle.

Cette opération soulève de vives inquiétudes au sein de la communauté internationale sur le sort de milliers de civils coincés entre les 2 camps.

Un cessez-le-feu avait été conclu sous l'égide de la Norvège en 2002 mais il a, dans les faits, volé en éclats depuis l'arrivée au pouvoir fin 2005 du président Mahinda Rajapakse, un nationaliste partisan de la manière forte contre ceux qu'il qualifie à l'envi de "terroristes".

M. Rajapakse avait appelé fin janvier les insurgés tamouls à déposer les armes et à se rendre sans conditions aux forces de sécurité.

AFP/VNA/CVN

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