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| Traitement par la méthadone dans l’arrondissement de Lê Chân, ville de Hai Phong (Nord). |
Selon le directeur adjoint de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, Dang Thuân Phong, le pays est parvenu à réduire le nombre de nouveaux cas de sidéens comme de morts causés par le VIH/sida. Au 30 avril 2014, le pays comptait 219.163 séropositifs, dont 67.557 sidéens et 69.449 morts.
Malgré des résultats encourageants, le chef du Département de prévention et de lutte contre le VIH/sida, Nguyên Hoàng Long, a informé que le taux de femmes contaminées augmentait de plus en plus et que la contamination parmi les toxicomanes en était la cause principale (77% des cas).
Ces dernières années, le budget accordé à la prévention et à la lutte contre cette malalie est passé de 245 milliards de dôngs en 2012 à 207 milliards en 2013, puis à 83 milliards en 2014. À noter que 80% du budget réservé à lutter contre cette maladie provient de projets étrangers.
De plus, les services de prévention et de lutte contre cette maladie restent limités. La distribution de préservatifs ou de seringues ne répond qu’à 50% des besoins et les traitements à un tiers des porteurs de ce virus.
Face à cette situation, le Département de prévention et de lutte contre le VIH/sida a souligné la nécessité de consolider et perfectionner le réseau de prévention et de lutte, d’élargir et d’élever la qualité du traitement par la méthadone.
Soutien des organisations internationales
Dans les activités de prévention, la communication joue un rôle important. Afin d’assurer une ressource financière suffisante, ledit Département a demandé au gouvernement et à l’Assemblée nationale de lui permettre d’élaborer le programme sur la prévention et la lutte contre le VIH pour la période 2016-2020, le programme sur les antirétroviraux ou la méthadone...
En outre, il est important d’introduire le programme de prévention et de lutte contre le VIH dans les plans de développement économique des localités. Le projet d’assurance financière pour les activités de prévention et de lutte pour la période 2013-2020 a été confié aux ministères, branches ou localités pour mobiliser toutes les ressources humaines et matérielles.
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| Traitement d’un sidéen à l’Hôpital 09 du Service de la santé de Hanoi. |
Kristan Schoultz, directrice nationale du Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) au Vietnam, a évalué le projet «Assurance financière pour les activités de prévention et de lutte contre cette maladie pour la période 2013-2020». Selon elle, ce projet témoigne de la forte volonté du gouvernement vietnamien de trouver des solutions pour combattre cette maladie.
En outre, dans le cadre d’une récente rencontre de travail entre une délégation du ministère de la Santé et les chefs de plusieurs organisations internationales, en marge de la 20e conférence internationale sur le sida 2014, tenue en Australie, plusieurs organisations internationales se sont engagées à continuer d’aider le Vietnam en matière financière, technique et de ressources humaines.
Concernant la demande du Vietnam sur une aide de 158 millions de dollars de la part du Fonds global de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour la période de 2016-2018, Mark Dybul, son directeur exécutif, a fait savoir que les chefs des organisations internationales concernées et lui feraient tout leur possible pour que ce Fonds finance le Vietnam au prochain tour de négociations.
Un projet de lutte contre le VIH/sida
Le Centre d’amélioration de la qualité de vie (Life) vient de lancer à Hô Chi Minh-Ville le projet «Connexion communautaire dans la prévention et la lutte contre le VIH/sida au Sud». Ce projet est financé par le Plan de secours d’urgence du président des États-Unis par le biais de l’Agence américaine pour le développement internationale (USAID). Il sera déployé pendant deux ans à Hô Chi Minh-Ville et dans les provinces de Cân Tho et d’An Giang (delta du Mékong). Le projet a pour objectif de fournir chaque année des services de prévention, de soin et d’assistance à 2.000 porteurs du VIH/sida et à 6.000 personnes à haut risque. En outre, il va permettre à ces provinces de coopérer avec les organismes concernés dans la lutte contre le VIH/sida. Ces dernières années, Hô Chi Minh-Ville a réussi à maîtriser le développement de l’épidémie. Depuis 2008, le nombre de nouveaux cas dans la ville a nettement diminué chaque année. Actuellement, la mégapole du Sud compte plus 59.600 séropositifs dont 23.500 sidéens.
Huong Linh/CVN