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L'ancien Premier ministre et candidat de l'Alliance du changement Navin Ramgoolam vote aux législatives, le 10 novembre à Port-Louis, à l'île Maurice. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Navin Ramgoolam, chef du Parti travailliste âgé de 77 ans et ancien Premier ministre, a déclaré à ses partisans que l'Alliance du changement, qu'il menait pour les législatives, avait remporté une victoire écrasante à l'issue du scrutin qui s'est tenu dimanche 10 novembre.
"J'espère que PKJ (le Premier ministre sortant Pravind Kumar Jugnauth, ndlr) va bientôt démissionner. Il a été battu 60-0", s'est félicité M. Ramgoolam devant une foule de partisans réunis dans sa circonscription.
"Le pouvoir du peuple est plus fort qu'une dictature", a-t-il encore relevé.
À l'issue de ces élections, 60 députés ont été élus sur l'île Maurice et deux autres sur l'île Rodrigues. Les huit sièges restants sont alloués par la Commission de surveillance électorale pour assurer l'équilibre dans la représentation communautaire.
Les résultats définitifs n'ont pas encore été publiés par les autorités de ce pays, considéré comme une des démocraties les plus stables et les plus riches d'Afrique, mais M. Jugnauth a déjà reconnu lundi 11 novembre sa défaite.
Des partisans de l'Alliance du Changement, menée par le leader de l'opposition Navin Ramgoolam, fêtent l'annonce des premiers résultats des élections législatives à l'île Maurice, le 11 novembre à Plaine Magnien. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous allons vers une défaite, et c'est encore plus clair que l'Alliance Lepep (qu'il dirigeait pour les législatives) va vers une grande défaite pour l'ensemble", avait-il déclaré à la presse.
M. Jugnauth s'était présenté fort de la conclusion début octobre d'un accord "historique" entre Maurice et Londres sur la souveraineté de l'archipel des Chagos, vu comme un succès majeur pour le gouvernement mauricien après plus d'un demi-siècle de litige.
Mais son espoir de profiter de cet accord dans les urnes a été rapidement douché lorsque des extraits de conversations téléphoniques d'hommes politiques, membres de la société civile, diplomates et journalistes ont fuité sur les réseaux sociaux courant octobre.
AFP/VNA/CVN