Le Têt pour tout le monde

Le Têt traditionnel évoque une période magique de l’année où chacun oublie ses difficultés en famille autour d’une bonne table.


Photo : Thanh Tue/CVN


Nguyên Thu Huong, domiciliée dans le quartier de Bach Dang, arrondissement de Hai Bà Trung, Hanoi, confie que deux mois avant chaque Têt, elle recherche à des spécialités régionales pour les offrir à ses proches ou les consommer lors des repas de famille. «Cette année, en dehors des plats traditionnels, je veux acheter des spécialités locales connues. J’ai ainsi commandé 10 kg de viande de buffle séchée, une spécialité de la province de Diên Biên (Nord)», fait-elle savoir.
En dehors des spécialités des régions montagneuses du Nord comme viande séchée et fumée à la manière des Thai noirs (Nord-Ouest), viande fermentée Thanh Son de la province de Phu Tho, riz gluant quyt ou huong (province de Son La), pousses de bambou (Tuyên Quang), les spécialités des provinces du Centre ou du Sud comme crevette fermentée (Huê), banh tet (une sorte de gâteau du Nouvel An) ou fruits confis (Bên Tre)... sont aussi très recherchées. Pour les avoir, de nombreux Hanoïens demandent à des connaissances d’en acheter puis ensuite de les leur envoyer, par la route ou le train.
Trân Thi Luyên, propriétaire d’un magasin de spécialités régionales, fait savoir que malgré les conditions économiques difficiles, les commandes n’ont pas reculé par rapport aux années précédentes, loin de là. En dehors des spécialités du pays, certaines familles fortunées préfèrent des produits de l’étranger comme la viande de cerf-cochon du Cambodge vendue de 750.000 à 1,2 million de dôngs le kilo, les cerises importées des États-Unis (600.000 dôngs le kilo), la viande de bœuf australienne ou américaine (350.000 à 700.000 dôngs le kilo).
Cette année, plusieurs produits considérés comme étranges et précieux ont débarqué sur le marché à l’occasion du Têt. Le Centre d’études des coqs à neuf ergots du groupe vietnamien Dabaco envisage de proposer à la vente 10.000 coqs de cette race de volaille locale, rare et donc coûteuse. Comptez de 3 à 4 millions de dôngs le coq. Le poulet de Dông Tao, une autre race précieuse, est aussi recherché. Son prix : 5 à 6 millions la paire.

Thanh Tuê/CVN

 

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