Le président sud-coréen Lee Myung-bak prend la parole au Sommet sur la sécurité nucléaire, le 27 mars à Séoul. |
Les participants "réaffirment que ces mesures visant à renforcer la sécurité nucléaire n'entraveront pas les droits des États à développer et utiliser l'énergie nucléaire à des fins pacifiques".
Les dirigeants soulignent également le besoin de veiller à la sécurité des stocks d'uranium hautement enrichis (UHE) et de plutonium, deux substances permettant de fabriquer des armes nucléaires.
Le communiqué encourage les États qui le peuvent à annoncer volontairement, d'ici 2013, des actions spécifiques pour minimiser l'utilisation de l'UHE, via par exemple la conversion de réacteurs fonctionnant avec de l'UHE en réacteurs marchant avec de l'uranium appauvri -qui n'entre pas dans la composition d'armes-.
Outre 53 pays, le Sommet de Séoul réunissait de hauts responsables de quatre organisations internationales : Interpol, l'Agence internationale pour l'énergie atomique, l'Union européenne et les Nations unies. La prochaine réunion de ce type, la troisième après celles de Washington en 2010 et de Séoul, se déroulera en 2014 aux Pays-Bas.
AFP/VNA/CVN