Le chef de la junte au pouvoir au Mali, le capitaine Amadou Sanogo dans une allocution sur la télévision publique le 22 mars à Bamako. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'État (CNRDRE, junte) "entend très vite prendre langue avec les mouvements armés présents dans le Nord de notre pays. Nous les exhortons déjà à cesser les hostilités et à rejoindre dans les plus brefs délais la table de négociation", a-t-il déclaré. "Tout est négociable à l'exception de l'intégrité du territoire national et de l'unité de notre pays", a-t-il affirmé.
Le Mali subit depuis la mi-janvier une vaste offensive d'une rébellion touareg et qui bénéficie parfois du soutien de groupes islamistes armés, en particulier Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Les rebelles visent actuellement Kidal, une des villes les plus importantes du Nord-Est, alors que les putschistes ont justifié leur coup d'État par l'échec du régime déchu face à la rébellion.
Le capitaine Sanogo a pris le pouvoir le 22 mars après avoir renversé le président Amadou Toumani Touré, à quelques semaines de la présidentielle du 29 avril. Le nouveau pouvoir s'est s'attiré une réprobation internationale unanime et la condamnation de la majeure partie de la classe politique malienne.
AFP/VNA/CVN