M. Ban a fait cette annonce lors d'un exposé à huis clos au Conseil de sécurité sur sa récente tournée en Europe, au Moyen- Orient et en Asie. Le secrétaire général informera le Conseil de sécurité de la composition de la commission dans quelques jours et la commission devra présenter les résultats de son enquête dans un rapport au Conseil de sécurité, a affirmé le président du Conseil de sécurité, l'ambassadeur du Japon, Yukio Takasu.
Pour sa part, le Hamas s'est réuni le 9 février soir avec les dirigeants de 13 mouvements et groupes armés de la bande de Gaza, les informant des termes d'un accord de cessez-le-feu avec Israël.
La rencontre a mis l'accent sur le maintien de l'intérêt des Palestiniens dans un accord honorable pour mettre fin au blocus israélien, a révélé Ismail Radwan, un haut responsable du Hamas.
Selon lui, l'accord de trêve entre le Hamas et Israël arbitré par l'Égypte a progressé.
"L'annonce finale de l'accord dépend des clarifications et des garanties que le Hamas demande pour l'ouverture totale des points de passage et mettre fin à l'agression militaire contre la bande de Gaza", a-t-il dit.
Une délégation du Hamas, conduite par Mahmoud al-Zahar, est arrivée le 9 février au Caire au terme des consultations avec la direction du Hamas en Syrie.
Le président égyptien Hosni Moubarak avait déclaré qu'un accord de cessez-le-feu à long terme entre Israël et le Hamas pourrait être conclu cette semaine.
Le chef du Hamas à Damas, Mohamed Nazal, a annoncé le 9 février que son mouvement avait accepté une trêve à long terme avec Israël grâce à la médiation du Caire.
Sur le projet de trêve dans la bande de Gaza, le président égyptien Hosni Moubarak est attendu cette semaine à Ankara, a rapporté le 9 février l'agence de presse Anatolie, citant le ministre turc des Affaires étrangères, Ali Babacan.
Selon M. Babacan, la situation actuelle dans la bande de Gaza est "extrêmement fragile". "Le moindre incident, la moindre étincelle peut déclencher de nouveau de très graves problèmes à Gaza", estime le chef de la diplomatie turque. "C'est pourquoi un accord de trêve est absolument nécessaire".
La Turquie a joué un rôle diplomatique de premier plan pendant la guerre de Gaza, en servant d'intermédiaire entre les dirigeants du Hamas exilés en Syrie et les responsables égyptiens.
AFP/VNA/CVN