>>Victoire de la droite au Portugal
"J'ai chargé M. Passos Coelho d'entamer des démarches visant à évaluer les possibilités de former un gouvernement qui assure la stabilité politique", a déclaré le chef de l'État dans une allocution télévisée.
Le Premier ministre portugais Pedro Passos Coelho fête sa victoire aux législatives, le 4 octobre à Lisbonne |
Après quatre années au pouvoir marquées par une sévère cure d'austérité budgétaire, la coalition sortante de droite a remporté les élections devant l'opposition socialiste, mais elle a perdu la majorité absolue au Parlement, qui bascule à gauche.
Il est "fondamental" que le Portugal soit doté d'un "gouvernement stable et durable", a affirmé M. Cavaco Silva.
"Il revient aux partis politiques représentés à l'Assemblée de se montrer ouverts au compromis", a-t-il insisté, dans un appel apparemment adressé à l'alliance gouvernementale de droite et au Parti socialiste (PS).
Dès dimanche 4 octobre, M. Passos Coelho s'était dit prêt à former un gouvernement minoritaire, tout en annonçant qu'il chercherait à négocier avec le PS "les accords indispensables à la mise en œuvre de réformes importantes".
Le patron des socialistes, l'ancien maire de Lisbonne, Antonio Costa, avait de son côté laissé entendre qu'il ne chercherait pas à s'allier avec la gauche antilibérale pour faire obstacle à la droite.
Le président de la République a prévenu que le prochain gouvernement devrait donner des "garanties fermes" concernant le respect des engagements internationaux du Portugal, notamment ceux qui découlent de son appartenance à l'Union européenne, à la zone euro et à l'OTAN.