Le processus de paix retardé en Ukraine, pas d'élections en 2015

Le processus de paix en Ukraine va se prolonger jusqu'en 2016, les dirigeants français, russe, allemand et ukrainien ayant constaté le 2 octobre à Paris l'impossibilité de le mettre en œuvre comme prévu cette année, laissant en suspens les sanctions contre la Russie.

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À l'issue de négociations qui ont duré quatre heures et demie à l'Élysée, le président français François Hollande a annoncé le report "au-delà du calendrier de 2015" des élections locales prévues dans l'Est séparatiste selon les accords de paix de Minsk 2.

Rencontre entre les dirigeants français, russe, allemand et ukrainien, le 2 octobre à Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

Ces accords, conclus en février, visent à mettre fin à un conflit entre séparatistes et armée ukrainienne qui a fait plus de 8.000 morts depuis avril 2014.

Une nouvelle loi électorale devra être adoptée pour rendre ce scrutin "incontestable", sous observation de l'OSCE, a souligné M. Hollande dans une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel.

Un autre point clé des accords de Minsk - la reprise du contrôle par Kiev de 400 km de frontière avec la Russie va aussi prendre du retard.

"Il faudra encore du temps pour aboutir à la dernière étape (...) l'étape essentielle du point de vue du retour de l'intégrité de l'Ukraine, c'est-à-dire le contrôle total des frontières et le retrait des unités étrangères (...) ça prendra plus de temps qu'il n'était prévu, nous en avons acté le principe et finalement les modalités aujourd'hui", a souligné le chef de l'État français.

Le conflit en Syrie a également été évoqué en marge de ce sommet, comme l'ont affirmé M. Hollande et Mme Merkel. "La Russie s'est toujours engagée en Syrie, depuis le départ elle soutient Bachar Al-Assad et son régime", a indiqué M.

Hollande, précisant que lors de l'entretien avec le président Vladimir Poutine, il avait rappelé que, pour la France, la seule issue est "une solution politique".

"L'avenir de la Syrie passe par le départ de Bachar Al-Assad et nous devons y travailler avec la Russie, les États-Unis, l'Iran, les pays du Golfe et tous les pays qui le souhaitent", a déclaré le président français.

"Nous devons veiller à l'unité de la Syrie (...) et nous devons frapper là où est Daech (État islamique), pour le reste nous devons travailler à la paix", a affirmé M. Hollande.

AFP-Xinhua/VNA/CVN

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