Cet engagement a été pris lors d'un entretien à Paris avec le haut commissaire aux réfugiés, Antonio Guterres, a précisé le représentant de cette agence des Nations unies en France, Philippe Leclerc. "À l'occasion de la rencontre entre le président de la République et le haut commissaire, qui a porté notamment sur les conséquences humanitaires du drame syrien, le président a annoncé que la France répondait à la demande du HCR à travers un programme pour 500 personnes", a-t-il déclaré.
Des réfugiés syriens dans le Nord de l'Irak |
Ces personnes seront des réfugiés considérés comme "particulièrement vulnérables" par le HCR, a-t-il précisé, rappelant que l'agence de l'ONU avait "demandé à l'ensemble des États de l'Union de contribuer à soulager la pression que subissent les pays de +premier asile+, la Turquie, le Liban, la Jordanie et l'Irak".
Toujours selon Philippe Leclerc, "les modalités de l'accord (avec la France) seront discutées dans les prochains jours entre le HCR et les ministères français des Affaires étrangères et de l'Intérieur".
Le HCR, a-t-il également rappelé, a souhaité que les États membres de l'Union européenne accueillent 10.000 réfugiés syriens en 2013 et 30.000 en 2014. "Jusqu'à présent, le pays qui a répondu le plus favorablement à cette demande est l'Allemagne avec 5.000 places offertes", a observé Philippe Leclerc.
AFP/VNA/CVN