Un groupe armé, affilié à l'ORLR, a capturé M. Zeidan le 10 octobre à l'aube à l'hôtel Corinthia, dans le centre-ville de Tripoli, et l'a emmené dans un lieu indéterminé. Pendant trois heures, les autorités libyennes ont été sans nouvelles du Premier ministre, jusqu'à ce que les forces de sécurité de la "Brigade de lutte contre le crime" de Tripoli déclarent que M. Zeidan était retenu dans leurs bureaux, au sud de la capitale.
Le Premier ministre libyen Ali Zeidan, lors d'une conférence de presse le 11 octobre à |
La "Brigade de lutte contre le crime" a expliqué qu'elle avait capturé M. Zeidan conformément à un mandat d'arrêt délivré par le président du Congrès général national libyen (GNC), Nuri Sahmain, lequel a immédiatement dénié avoir délivré un tel mandat d'arrêt.
Le groupe armé affilié à l'ORLR a indiqué que Zeidan était recherché pour être interrogé sur des allégations de corruption.
Dans son discours à la nation après avoir été relâché, M. Zeidan a présenté une liste des auteurs des actes, y compris des membres de l'ORLR et du GNC, notant que certaines forces politiques cherchaient à déstabiliser le pays.
Dans une déclaration, l'ORLR a précisé que "l'ORLR n'avait pas revendiqué l'acte", soulignant que le groupe armé œuvrant sous le GNC se devait de protéger tous les Libyens conformément à la loi.
L'ORLR a été créé plus tôt cette année en tant qu'entité spéciale d'anciens opposants ayant renversé Mouammar Kadhafi en octobre 2011.
Xinhua/VNA/CVN