Accord partiel entre Washington et Kaboul sur un pacte de sécurité

L'Afghanistan et les États-Unis ont conclu un accord préliminaire sur un pacte de sécurité qui attend l'accord des dirigeants tribaux. L'entente assurerait la présence d'un contingent américain après 2014. Mais elle n'a pas réglé totalement la question cruciale de l'immunité des soldats américains.

Le secrétaire d'État américain John Kerry (gauche) et le président afghan Hamid Karzaï, le 12 octobre à Kaboul, capitale de l'Afgha


Le secrétaire d'État américain John Kerry a mené durant deux jours à Kaboul des négociations marathon avec le président afghan Hamid Karzaï pour tenter de boucler un accord bilatéral de sécurité (BSA). Ce texte doit encadrer la présence américaine en Afghanistan au terme de la mission de combat de l'OTAN, fin 2014, mais aussi le nombre de bases et le statut des soldats qui resteraient sur place.
"Nous sommes parvenus à une série d'accords", notamment sur les modalités d'intervention d'un contingent américain, a déclaré samedi 12 octobre le président afghan
lors d'une conférence de presse avec M. Kerry au palais présidentiel de Kaboul. Il a cependant prévenu que la question de l'immunité des troupes américaines, une exigence de Washington, n'était pas réglée.

M. Kerry doit parler de l'Iran avec Ashton et de la Syrie avec Brahimi

Le secrétaire d'État, John Kerry, est à Londres les 13 et 14 octobre pour une rencontre avec son homologue européenne Catherine Ashton centrée sur le nucléaire iranien et pour des entretiens avec l'émissaire pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a indiqué le Département d'État américain.

Le secrétaire d'État américain John Kerry est arrivé à l'aube du 13 octobre à Londres


M. Kerry est arrivé à l'aube du 13 octobre à Londres en provenance de Kaboul, au terme d'une tournée de dix jours en Asie. Il doit déjeuner avec la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, a indiqué un responsable du Département d'État accompagnant son ministre et des journalistes.
Les deux dirigeants doivent avant tout parler du dossier nucléaire iranien, avant le nouveau cycle de négociations prévu à Genève les 15 et 16 octobre. Ces pourparlers doivent réunir Mme Ashton, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif et des hauts responsables du groupe 5+1 (États-Unis, Royaume-Uni, France, Chine et Russie - plus l'Allemagne).
Les États-Unis, qui espèrent une solution diplomatique pour régler la question du nucléaire iranien, dépêchent le sous-secrétaire d'État aux Affaires politiques, Wendy Sherman.
Le 14 octobre, M. Kerry devrait voir dans la matinée M. Brahimi, l'émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie. Les deux hommes devraient dire quelques mots à la presse. Leur conversation devrait tourner autour de la préparation d'une conférence de paix dite Genève 2 qui vise à réunir à une même table le régime du président syrien Bashar al-Assad et l'opposition. M. Brahimi espère une conférence en novembre.

AFP/VNA/CVN

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