"Le processus aurait besoin d'un référendum", a dit M. Abhisit dans son discours télévisé hebdomadaire, se référant à la proposition d'une amnistie pour des délits politiques.
Il a dit cependant que ceux qui avaient connu des crimes ne seraient pas couverts dans le cadre de ce plan, excluant pratiquement l'amnistie de l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra. M. Thaksin, qui a été chassé du pouvoir en septembre 2006 par un coup d'État militaire, vit aujourd'hui en exil en Grande-Bretagne. Il a été condamné à 2 ans de prison pour abus de pouvoir.
Plusieurs députés ont exprimé leur soutien à une amnistie générale pour les 220 dirigeants des partis politiques dissous depuis le coup d'État de 2006, bien que des certains d'autres de l'Alliance populaire pour la démocratie (PAD) y soient opposés, affirmant qu'il est inapproprié de lever l'interdiction pour les alliés de Thaksin reconnus coupables des fraudes électorales.
Peerapan Palusuk, un député de l'opposition, a déclaré le 21 avril que son parti répondrait favorablement à l'appel du Premier ministre à une révision de la constitution et à une amnistie pour ouvrir à la voie à la réconciliation politique.
XINHUA/VNA/CVN