S'exprimant lors d'un banquet d'État offert en l'honneur du Premier ministre grec, Costas Karamanlis, en visite à Chypre, M. Christofias a reconnu que les 2 communautés de l'île sont toujours en profond désaccord sur la manière de réunifier l'île.
M. Christofias, également dirigeant des Chypriotes grecs, a affirmé que personne ne s'attendait à ce que les négociations de paix avec la partie des Chypriotes turcs, lancées en septembre dernier avec leur dirigeant, Memet Ali Talat, soient un processus facile.
"Cependant, nous espérions qu'avec un accord conclu pour trouver une solution au problème, le processus avancerait plus vite et que des progrès plus significatifs auraient été réalisés au cours de cette période", a-t-il dit. "Malheureusement, nous ne pouvons pas nous ne sommes toujours pas tombés d'accord sur un certain nombre de questions fondamentales, pour lesquelles d'importants différends persistent concernant les approches à adopter", a-t-il ajouté.
Les 2 communautés de l'île ont convenu de réunifier le pays, situé dans l'Est de la Méditerranée, dans le cadre d'une fédération bizonale et bicommunautaire. Les Chypriotes grecs veulent un gouvernement central fort, alors que les Chypriotes turcs préfèrent une fédération souple avec 2 "États constituants".
Après plus de 3 décennies de divisions et d'échecs répétés des efforts de réunification, les négociations entre MM. Talat et Christofias sont considérées comme l'unique chance de réaliser la réunification du pays.
XINHUA/VNA/CVN