Le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah. |
M. Abbas n'a pas indiqué s'il acceptait la démission de M. Hamdallah, un universitaire nommé le 2 juin pour succéder à Salam Fayyad, écomomiste plébiscité par la communauté internationale mais son porte-parole Nabil Abou Roudeina a annoncé dans un communiqué qu'il avait "reçu la lettre de démission du Premier ministre Rami Hamdallah et allait l'examiner".
Après avoir remis sa démission, M. Hamdallah a quitté Ramallah, siège des institutions palestiniennes en Cisjordanie, pour rentrer chez lui à Tulkarem (Nord), où sont allés le rencontrer dans la soirée le secrétaire général de la présidence Tayeb Abdelrahim, le chef des renseignements Majed Faraj et le directeur de cabinet de M. Abbas, selon des proches du Premier ministre démissionnaire.
Il a refusé de revenir sur sa décision mais a consenti à revenir le soir du 21 juin à Ramallah pour une réunion avec le président Abbas afin d'en discuter avec lui, a-t-on ajouté sous le couvert de l'anonymat.
M. Hamdallah a présenté sa démission en raison de l'empiètement sur ses prérogatives de ses deux vice-Premiers ministres, le député Ziad Abou Amr et Mohammad Moustapha, président du Fonds d'investissement de Palestine (FIP) et conseiller économique du président, en charge des questions économiques, selon les mêmes sources.
AFP/VNA/CVN