Attentat le 18 juin 2013 à Kaboul. |
Le processus de transfert d'autorité progressif, qui avait débuté en juillet 2011, s'est achevé le 18 juin avec le passage sous contrôle afghan des derniers districts contrôlés par l'OTAN, dont la grande majorité des 100.000 soldats doivent quitter le pays d'ici la fin 2014.
"À partir de maintenant, nos troupes courageuses auront la responsabilité de la sécurité" du pays et "mèneront désormais les opérations", s'est félicité le président Karzaï dans un discours prononcé à l'occasion de ce passage de témoin.
La force internationale de l'OTAN en Afghanistan (ISAF) n'aura en théorie désormais plus qu'un rôle de soutien, notamment aérien en cas d'attaque sérieuse, et de formation des quelque 350.000 membres des forces de sécurité afghanes (soldats, policiers et paramilitaires).
Nombre d'observateurs doutent toutefois de la capacité des forces afghanes à assurer seules la sécurité du pays, notamment après 2014 face à la tenace rébellion menée par les talibans, chassés du pouvoir par les Occidentaux à la fin 2001 et qui ont gagné du terrain ces dernières années.
Une série d'attaques récentes, dont plusieurs dans la capitale Kaboul, ont démontré la capacité des rebelles à mener des attaques dans les endroits censés être plus sécurisés, même s'ils n'ont pas la capacité de prendre militairement la capitale, quadrillée par les forces locales et de l'OTAN.
AFP/VNA/CVN